Lot n° : 1366 | Estimation : 180 - 200€
[ORRONVILLE (Jean d')]. Histoire de la vie, faicts heroiques, et voyages, de tres-valleureux Prince Louys, III. Duc de Bourbon [.] en laquelle est comprins le discours des Guerres des François contre les Anglois, Flamans, Affricains, & autres nations, sous la conduicte dudict Duc, pendant les regnes de Jean, Charles cinquiesme, & Charles sixiesme Roys de France. Imprimée sur le m.s. trouvé en la Bibliotheque de feu M. Papirius Masson Foresien [.] Paris, Huby, 1612.
In-12 de [20]-409-[25] pp. Vélin ivoire, dos lisse, titre manuscrit (reliure de l'époque).
Elle fut rédigée par "Jean d'Orreville, picard, nommé Cabaret, povre pèlerin, du 29 mars à la mi-mai 1429, sous la dictée de Jean Châteaumorand, chevalier, compagnon d'armes du duc Louis (.). Excellent tableau de la vie chevaleresque au XIVe et au XVe siècle." d'après Molinier.
Jean d'Oronville ou d'Orville, dit Cabaret, vécut dans l'entourage de plusieurs princes : au service d'Amédée VIII de Savoie vers 1417-1419, il rédige en ancien français à sa demande la Chronique de Savoye, texte fondateur de la littérature historique savoyarde, avant de se consacrer dix ans plus tard à la Chronique du bon duc Loys de Bourbon, alors qu'il se trouve en Bourbonnais. Il travaille donc, sur commande, pour des princes qui veulent une glorification de leur dynastie.
Cette chronique, écrite en 1429, fut commandée par le petit-fils du duc, Charles de Bourbon, comte de Clermont, futur duc de Bourbon. Cabaret d'Orville la rédigea d'après les souvenirs et peut-être sous la dictée de Jean de Châteaumorand, un compagnon du duc. L'œuvre exalte le duc Louis comme un modèle du bon prince, du bon chevalier et du bon chrétien. La chronique fut publiée pour la première fois en 1612 par Jean Masson, archidiacre de Bayeux, frère de Papire Masson, d'après un manuscrit de la bibliothèque de son frère, qui venait de mourir.
(Molinier IV, 3579 ; Barbier, II, 717.)
Lot n° : 1366
Retiré
[ORRONVILLE (Jean d')]. Histoire de la vie, faicts heroiques, et voyages, de tres-valleureux Prince Louys, III. Duc de Bourbon [.] en laquelle est comprins le discours des Guerres des François contre les Anglois, Flamans, Affricains, & autres nations, sous la conduicte dudict Duc, pendant les regnes de Jean, Charles cinquiesme, & Charles sixiesme Roys de France. Imprimée sur le m.s. trouvé en la Bibliotheque de feu M. Papirius Masson Foresien [.] Paris, Huby, 1612.
In-12 de [20]-409-[25] pp. Vélin ivoire, dos lisse, titre manuscrit (reliure de l'époque).
Elle fut rédigée par "Jean d'Orreville, picard, nommé Cabaret, povre pèlerin, du 29 mars à la mi-mai 1429, sous la dictée de Jean Châteaumorand, chevalier, compagnon d'armes du duc Louis (.). Excellent tableau de la vie chevaleresque au XIVe et au XVe siècle." d'après Molinier.
Jean d'Oronville ou d'Orville, dit Cabaret, vécut dans l'entourage de plusieurs princes : au service d'Amédée VIII de Savoie vers 1417-1419, il rédige en ancien français à sa demande la Chronique de Savoye, texte fondateur de la littérature historique savoyarde, avant de se consacrer dix ans plus tard à la Chronique du bon duc Loys de Bourbon, alors qu'il se trouve en Bourbonnais. Il travaille donc, sur commande, pour des princes qui veulent une glorification de leur dynastie.
Cette chronique, écrite en 1429, fut commandée par le petit-fils du duc, Charles de Bourbon, comte de Clermont, futur duc de Bourbon. Cabaret d'Orville la rédigea d'après les souvenirs et peut-être sous la dictée de Jean de Châteaumorand, un compagnon du duc. L'œuvre exalte le duc Louis comme un modèle du bon prince, du bon chevalier et du bon chrétien. La chronique fut publiée pour la première fois en 1612 par Jean Masson, archidiacre de Bayeux, frère de Papire Masson, d'après un manuscrit de la bibliothèque de son frère, qui venait de mourir.
(Molinier IV, 3579 ; Barbier, II, 717.)