Lot n° : 1546 | Estimation : 80 - 100€
[GUILLARD DE BEAURIEU (Gaspard)]. L'Élève de la nature, nouvelle édition augmentée d'un volume, & ornée de figures en taille-douce. I. La Solitude. - II. La Société. - III. Les Plaisirs champêtres. Amsterdam, et se trouve à Lille, J. B. Henry, 1771-1774.
3 vol. in-12, [2] ff. n. ch., xij pp., 262 pp. ; [2] ff. n. ch., 262 pp., avec un frontispice gravé ; [2] ff. n. ch., xij pp., ; 226 pp., un f. n. ch. d'errata, avec 3 planches hors texte, dont un frontispice et deux plans, veau fauve marbré, dos lisses ornés, pièces de titre rouge, encadrement de filet à froid sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Différence de reliure entre les vol. I & II d'une part, III d'autre part, 3 coiffes rognées, 2 mors supérieurs du vol. II fendus, coins abîmés, une mouillure claire au vol. II.
ll s'agit de l'ouvrage le plus célèbre de Gaspard Guillard de Beaurieu (1728-1795), mi-conte philosophique, mi-utopie, dans lequel l'influence rousseauiste opère à plein, mais qui témoigne également de préoccupations physiocratiques. Il fut d'ailleurs parfois attribué au philosophe de Genève, comme à Dupont de Nemours. Seul le volume III porte la date de 1771, et se présente en édition originale. La première édition était parue en 1764, en deux parties seulement.
Ce conte philosophique met en scène un jeune homme élevé loin de la civilisation, dont l’éveil progressif à la nature illustre l’idée rousseauiste de la bonté innée de l’homme et de sa corruption par la société. Le récit, conçu comme une expérience mentale, oppose la pureté formatrice de la nature à la complexité sociale, et explore l’éveil des sens, de la pensée, puis la confrontation au monde civilisé. (Quérard I, 245.)
Lot n° : 1546
Estimation : 80 - 100 €
[GUILLARD DE BEAURIEU (Gaspard)]. L'Élève de la nature, nouvelle édition augmentée d'un volume, & ornée de figures en taille-douce. I. La Solitude. - II. La Société. - III. Les Plaisirs champêtres. Amsterdam, et se trouve à Lille, J. B. Henry, 1771-1774.
3 vol. in-12, [2] ff. n. ch., xij pp., 262 pp. ; [2] ff. n. ch., 262 pp., avec un frontispice gravé ; [2] ff. n. ch., xij pp., ; 226 pp., un f. n. ch. d'errata, avec 3 planches hors texte, dont un frontispice et deux plans, veau fauve marbré, dos lisses ornés, pièces de titre rouge, encadrement de filet à froid sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Différence de reliure entre les vol. I & II d'une part, III d'autre part, 3 coiffes rognées, 2 mors supérieurs du vol. II fendus, coins abîmés, une mouillure claire au vol. II.
ll s'agit de l'ouvrage le plus célèbre de Gaspard Guillard de Beaurieu (1728-1795), mi-conte philosophique, mi-utopie, dans lequel l'influence rousseauiste opère à plein, mais qui témoigne également de préoccupations physiocratiques. Il fut d'ailleurs parfois attribué au philosophe de Genève, comme à Dupont de Nemours. Seul le volume III porte la date de 1771, et se présente en édition originale. La première édition était parue en 1764, en deux parties seulement.
Ce conte philosophique met en scène un jeune homme élevé loin de la civilisation, dont l’éveil progressif à la nature illustre l’idée rousseauiste de la bonté innée de l’homme et de sa corruption par la société. Le récit, conçu comme une expérience mentale, oppose la pureté formatrice de la nature à la complexité sociale, et explore l’éveil des sens, de la pensée, puis la confrontation au monde civilisé. (Quérard I, 245.)