Lot n° : 1786 | Estimation : 140 - 150€
[DIDEROT (Denis)]. Les Bijoux indiscrets. Au Monomotapa [Paris], sd (1748).
2 tomes en un volume in-12, [4] ff. n. ch. (titre orné d'une vignette gravée, à Zima, table des chapitres), 288 pp. ; [2] ff. n. ch. (titre avec vignette gravée, table des chapitres), 332 pp. ; avec 6 planches gravées, manque le frontispice au volume I, demi-basane havane, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle).
Une des rares contrefaçons de l'édition originale. Elle se distingue de celle décrite par Tchermerzine sur deux points : 1. Les planches ne présentent pas la légende Les Bijoux. - 2. La vignette au titre du volume II est différente, qui représente un cartouche avec l'inscription Sunt similia tuis, au lieu de l'amour ailé sortant de son boudoir et volant vers la droite.
Premier texte marquant de Diderot, ce conte libertin et satirique met en scène le sultan Mangogul, double de Louis XV, utilisant une bague magique pour faire parler les parties intimes des femmes de sa cour, révélant ainsi leurs secrets. À travers ce procédé fantaisiste, l’auteur dresse un portrait critique et piquant d’une société aristocratique où le désir féminin, les faux-semblants et la liberté sexuelle règnent en maîtres. (Tchemerzine II, 922.)
Bon exemplaire, de la bibliothèque George Hugnet (G.H.).
Lot n° : 1786
Estimation : 140 - 150 €
[DIDEROT (Denis)]. Les Bijoux indiscrets. Au Monomotapa [Paris], sd (1748).
2 tomes en un volume in-12, [4] ff. n. ch. (titre orné d'une vignette gravée, à Zima, table des chapitres), 288 pp. ; [2] ff. n. ch. (titre avec vignette gravée, table des chapitres), 332 pp. ; avec 6 planches gravées, manque le frontispice au volume I, demi-basane havane, dos lisse orné, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle).
Une des rares contrefaçons de l'édition originale. Elle se distingue de celle décrite par Tchermerzine sur deux points : 1. Les planches ne présentent pas la légende Les Bijoux. - 2. La vignette au titre du volume II est différente, qui représente un cartouche avec l'inscription Sunt similia tuis, au lieu de l'amour ailé sortant de son boudoir et volant vers la droite.
Premier texte marquant de Diderot, ce conte libertin et satirique met en scène le sultan Mangogul, double de Louis XV, utilisant une bague magique pour faire parler les parties intimes des femmes de sa cour, révélant ainsi leurs secrets. À travers ce procédé fantaisiste, l’auteur dresse un portrait critique et piquant d’une société aristocratique où le désir féminin, les faux-semblants et la liberté sexuelle règnent en maîtres. (Tchemerzine II, 922.)
Bon exemplaire, de la bibliothèque George Hugnet (G.H.).