Lot n° : 216 | Estimation : 700 - 800€
[Antilles - Anonyme]. Zoloé. Paris, Ambroise Dupont [Imprimerie J. Tastu], 1826.
In-12, de [4]-163 pp. demi-maroquin citron, dos à nerfs fileté, date en queue, couv. conservée, non rogné (reliure pastiche du XIXème s.).
Édition originale publiée sans nom d’auteur.
Roman sentimental se déroulant en Martinique et en Guadeloupe. Un grand propriétaire achète une esclave sénégalaise qui meurt lors d'un accouchement. L'enfant est une métisse qu'on prénommera Zoloé et que le maître des lieux élèvera comme sa fille adoptive ; lui-même a un fils qui sera élevé aux côtés de l'enfant. Les deux enfants jureront de ne jamais se séparer, mais le père destine son fils à un autre mariage. Zoloé, dans sa condition, se sacrifiera et en mourra.
Certaines descriptions anecdotiques ont trait à la vie des esclaves et aux plantations, à la nature et au climat. Un compte-rendu du roman a été écrit dans le Mercure de 1826. Il s'agirait d'une œuvre écrite par un Guadeloupéen ou un Martiniquais d'origine européenne. Elle est emblématique de l'éclosion, depuis le début du XIXème siècle, d'une littérature franco-antillaise.
Rare.
Lot n° : 216
Retiré
[Antilles - Anonyme]. Zoloé. Paris, Ambroise Dupont [Imprimerie J. Tastu], 1826.
In-12, de [4]-163 pp. demi-maroquin citron, dos à nerfs fileté, date en queue, couv. conservée, non rogné (reliure pastiche du XIXème s.).
Édition originale publiée sans nom d’auteur.
Roman sentimental se déroulant en Martinique et en Guadeloupe. Un grand propriétaire achète une esclave sénégalaise qui meurt lors d'un accouchement. L'enfant est une métisse qu'on prénommera Zoloé et que le maître des lieux élèvera comme sa fille adoptive ; lui-même a un fils qui sera élevé aux côtés de l'enfant. Les deux enfants jureront de ne jamais se séparer, mais le père destine son fils à un autre mariage. Zoloé, dans sa condition, se sacrifiera et en mourra.
Certaines descriptions anecdotiques ont trait à la vie des esclaves et aux plantations, à la nature et au climat. Un compte-rendu du roman a été écrit dans le Mercure de 1826. Il s'agirait d'une œuvre écrite par un Guadeloupéen ou un Martiniquais d'origine européenne. Elle est emblématique de l'éclosion, depuis le début du XIXème siècle, d'une littérature franco-antillaise.
Rare.