Lot n° : 265 | Estimation : 700 - 900€
BRÉMOND D'ARS (Hélie). Notes de Guerre d'un Tringlot de 2eme classe 1939 - 1940. Ou souvenirs d'une drôle de guerre au Train 11. [MANUSCRIT.] 1939-1940.
Manuscrit in-4 à l'encre bleue et noire de (106) ff. d'1 à 32 lignes par page, toile noire muette (reliure de l'époque).
Le journal de la Drôle de Guerre d’Hélie Brémond d'Ars, journaliste et écrivain saintais, offre un témoignage inédit mêlant vie militaire et regard de reporter. Lauréat de l'Académie Française en 1937, Brémond, mobilisé à 39 ans dans la Compagnie du Train, commence son récit le 4 septembre 1939. Il décrit avec précision le désordre des premières semaines de guerre : manque d’organisation, pénurie alimentaire, et l’incongruité de devoir rester en civil faute d’uniforme adapté.
Collaborateur de divers journaux régionaux, Brémond continue à rédiger des articles, enrichissant son journal de réflexions sur les événements, coupures de presse et illustrations de l'époque. Sa perspective, oscillant entre soldat et journaliste, donne une profondeur unique à son récit.
Le journal couvre toute la Drôle de Guerre jusqu’à la capitulation en juin 1940. Brémond qualifie le discours de Pétain d’"admirable" mais ne mentionne pas De Gaulle. Le récit s’achève le 18 août 1940, avec une note humoristique de Tristan Bernard sur l’occupation allemande.
Brémond, également auteur d’œuvres historiques et littéraires, meurt en 1961. Son journal constitue un précieux témoignage de cette période charnière, révélant l’expérience d’un journaliste-soldat dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale.
Lot n° : 265
Estimation : 700 - 900 €
BRÉMOND D'ARS (Hélie). Notes de Guerre d'un Tringlot de 2eme classe 1939 - 1940. Ou souvenirs d'une drôle de guerre au Train 11. [MANUSCRIT.] 1939-1940.
Manuscrit in-4 à l'encre bleue et noire de (106) ff. d'1 à 32 lignes par page, toile noire muette (reliure de l'époque).
Le journal de la Drôle de Guerre d’Hélie Brémond d'Ars, journaliste et écrivain saintais, offre un témoignage inédit mêlant vie militaire et regard de reporter. Lauréat de l'Académie Française en 1937, Brémond, mobilisé à 39 ans dans la Compagnie du Train, commence son récit le 4 septembre 1939. Il décrit avec précision le désordre des premières semaines de guerre : manque d’organisation, pénurie alimentaire, et l’incongruité de devoir rester en civil faute d’uniforme adapté.
Collaborateur de divers journaux régionaux, Brémond continue à rédiger des articles, enrichissant son journal de réflexions sur les événements, coupures de presse et illustrations de l'époque. Sa perspective, oscillant entre soldat et journaliste, donne une profondeur unique à son récit.
Le journal couvre toute la Drôle de Guerre jusqu’à la capitulation en juin 1940. Brémond qualifie le discours de Pétain d’"admirable" mais ne mentionne pas De Gaulle. Le récit s’achève le 18 août 1940, avec une note humoristique de Tristan Bernard sur l’occupation allemande.
Brémond, également auteur d’œuvres historiques et littéraires, meurt en 1961. Son journal constitue un précieux témoignage de cette période charnière, révélant l’expérience d’un journaliste-soldat dans les tumultes de la Seconde Guerre mondiale.