Lot n° : 322 | Estimation : 140 - 150€
[MIRABEAU] - [PEUCHET (Jacques)]. Mémoires sur Mirabeau et son époque. Sa vie littéraire et privée, sa conduite politique à l'Assemblée Nationale, et ses relations avec les principaux personnages de son temps. Paris, Bossange, 1824.
4 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse, filets dorés (reliure de l'époque). Ex-libris Bibliothèque de Pastoret.
Ouvrage publié dans la collection des Mémoires des contemporains, que l'on attribue généralement à Peuchet, ce dont doute fortement Quérard. La Biographie Universelle apporte cependant un intéressant argumentaire, indiquant notamment que "Peuchet écrivit son texte alors qu'il était archiviste de la Police sous la Restauration ; l'admiration qu'il y montre pour Mirabeau lui valut d'être mis à la retraite d'office."
Peuchet fut représentant de la Commune de Paris et l'un des membres de l'administration municipale au département de la Police qu'il géra de septembre 1789 à août 1790. Il dirigea en l'An III le Bureau des Lois et des matières contentieuses sur les émigrés, ce qui lui permit d'avoir accès à des documents inexplorés à l'époque, et de composer un ouvrage d'un intérêt unique, ne faisant pas double emploi avec les autres mémoires publiés." Ce texte demeure donc tout à fait intéressant lorsqu'on sait que toutes les archives de la Police ont disparu lors de la Commune de Paris, les anecdotes citées gardant un caractère exclusif.
Lot n° : 322
Estimation : 140 - 150 €
[MIRABEAU] - [PEUCHET (Jacques)]. Mémoires sur Mirabeau et son époque. Sa vie littéraire et privée, sa conduite politique à l'Assemblée Nationale, et ses relations avec les principaux personnages de son temps. Paris, Bossange, 1824.
4 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse, filets dorés (reliure de l'époque). Ex-libris Bibliothèque de Pastoret.
Ouvrage publié dans la collection des Mémoires des contemporains, que l'on attribue généralement à Peuchet, ce dont doute fortement Quérard. La Biographie Universelle apporte cependant un intéressant argumentaire, indiquant notamment que "Peuchet écrivit son texte alors qu'il était archiviste de la Police sous la Restauration ; l'admiration qu'il y montre pour Mirabeau lui valut d'être mis à la retraite d'office."
Peuchet fut représentant de la Commune de Paris et l'un des membres de l'administration municipale au département de la Police qu'il géra de septembre 1789 à août 1790. Il dirigea en l'An III le Bureau des Lois et des matières contentieuses sur les émigrés, ce qui lui permit d'avoir accès à des documents inexplorés à l'époque, et de composer un ouvrage d'un intérêt unique, ne faisant pas double emploi avec les autres mémoires publiés." Ce texte demeure donc tout à fait intéressant lorsqu'on sait que toutes les archives de la Police ont disparu lors de la Commune de Paris, les anecdotes citées gardant un caractère exclusif.