Lot n° : 331 | Estimation : 4500 - 5000€
DIDEROT (Denis). Jacques le Fataliste et son maître. A Paris, Chez Buisson, An V (1796).
2 vol. in-8, veau fauve raciné, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, encadrement de dent-de-rat et de guirlande dorée, roulette dorée sur les coupes (reliure de l'époque). Traces d'humidité en bas des derniers feuillets du vol. 1, avec perte de papier au dernier feuillet sans perte de texte.
Édition originale de première émission.
Publication posthume de ce célèbre roman du philosophe encyclopédiste qui le considérait, dans sa prose, comme le pendant de La Religieuse, paru la même année (1796) mais rédigé en 1760. Jacques le fataliste fut écrit entre 1771 et 1778, puis recorrigé, alors que l'auteur s'engageait dans une lutte philosophique aux côtés de d'Holbach, une des figures les plus connues du fatalisme matérialiste des Lumières. Elle fut annoncée et commentée dans les Annales patriotiques et littéraires de L.-S. Mercier, du 27 septembre 1796.
La publication de Jacques le fataliste s'effectua d'après un manuscrit d'origine inconnue (mais probablement sorti de la bibliothèque de Grimm), au moment même où le prince Henri de Prusse communiquait à l'Institut national de France un autre manuscrit du roman. Buisson profita de cette circonstance pour faire accroire au public que ce manuscrit d'appartenance princière avait servi de base à son édition.
La bibliographie d'Adams est venue renouveler entièrement la connaissance sur les éditions de Jacques le Fataliste. La plupart des éditions présentées comme originales sont des nouveaux tirages (il y a eu trois tirages à la même date et chez le même éditeur). (Cioranescu, 24099. Tchemerzine, II, 965. Adams, II, JF1.)
Précieux exemplaire de BONAPARTE et JOSÉPHINE à la Malmaison, avec le cachet PB (Pagerie-Bonaparte) sur le faux-titre et le titre du tome 1.
Lot n° : 331
Estimation : 4500 - 5000 €
DIDEROT (Denis). Jacques le Fataliste et son maître. A Paris, Chez Buisson, An V (1796).
2 vol. in-8, veau fauve raciné, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, encadrement de dent-de-rat et de guirlande dorée, roulette dorée sur les coupes (reliure de l'époque). Traces d'humidité en bas des derniers feuillets du vol. 1, avec perte de papier au dernier feuillet sans perte de texte.
Édition originale de première émission.
Publication posthume de ce célèbre roman du philosophe encyclopédiste qui le considérait, dans sa prose, comme le pendant de La Religieuse, paru la même année (1796) mais rédigé en 1760. Jacques le fataliste fut écrit entre 1771 et 1778, puis recorrigé, alors que l'auteur s'engageait dans une lutte philosophique aux côtés de d'Holbach, une des figures les plus connues du fatalisme matérialiste des Lumières. Elle fut annoncée et commentée dans les Annales patriotiques et littéraires de L.-S. Mercier, du 27 septembre 1796.
La publication de Jacques le fataliste s'effectua d'après un manuscrit d'origine inconnue (mais probablement sorti de la bibliothèque de Grimm), au moment même où le prince Henri de Prusse communiquait à l'Institut national de France un autre manuscrit du roman. Buisson profita de cette circonstance pour faire accroire au public que ce manuscrit d'appartenance princière avait servi de base à son édition.
La bibliographie d'Adams est venue renouveler entièrement la connaissance sur les éditions de Jacques le Fataliste. La plupart des éditions présentées comme originales sont des nouveaux tirages (il y a eu trois tirages à la même date et chez le même éditeur). (Cioranescu, 24099. Tchemerzine, II, 965. Adams, II, JF1.)
Précieux exemplaire de BONAPARTE et JOSÉPHINE à la Malmaison, avec le cachet PB (Pagerie-Bonaparte) sur le faux-titre et le titre du tome 1.