Lot n° : 569 | Estimation : 900 - 1100€
JACQUE (Frédéric). Fond d'atelier du peintre Frédéric JACQUE (1859-1931) comprenant 39 dessins et 53 gravures. La plupart des gravures sont signées ; on trouve parfois plusieurs dessins collés sur des feuilles ; une des gravures est en plusieurs exemplaires. Peintre paysagiste et animalier, graveur et illustrateur, Frédéric Jacque n'est autre que l'un des deux fils de Charles Jacques (1813-1894) peintre et graveur de l'école de Barbizon. Son propre fils Marcel Jacque (1906-1981) fut peintre à son tour et responsable du musée Rousseau à Barbizon. Après avoir remporté la médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1889, il exposa à plusieurs reprises aux salons de la Société des Peintres et Graveurs, avec notamment une série de gravures d'après Jean-Francois Millet. Tout en continuant la peinture, Frédéric Jacque ne présenta à partir de 1895 dans les Salons que des gravures originales ou d'après d'autres artistes (son père, Corot, Millet, …). En 1900, il montra une gravure originale "Bon Soir" à l'Exposition Universelle et une lithographie "Buveurs" au Salon. En perpétuel mouvement, possédant toujours plusieurs lieux de résidences dans et autour de Paris, il s'installa quelques temps néanmoins en 1910 avec sa famille dans l'Yonne, à Bessy-sur-Cure, où il rencontra le peintre néo-impressionniste Maximilen Luce et garda un intérêt tout particulier pour ce village pittoresque. Après la seconde guerre mondiale, le marché de l'art consacre le triomphe de l'impressionnisme et voit l'émergence de l'art abstrait ; difficile dans ces conditions pour un peintre attaché à la tradition naturaliste et paysagiste de Barbizon de s'imposer. Frédéric Jacque quitte Paris pour s'installer à Barbizon, qui attire une clientèle toujours plus nombreuse avec l'arrivée du train à la fin du siècle. Il y crée avec le peintre Paul Chaigneau en 1927 un musée local dédié à l'Ecole de Barbizon, qui existe toujours.
Lot n° : 569
Retiré
JACQUE (Frédéric). Fond d'atelier du peintre Frédéric JACQUE (1859-1931) comprenant 39 dessins et 53 gravures. La plupart des gravures sont signées ; on trouve parfois plusieurs dessins collés sur des feuilles ; une des gravures est en plusieurs exemplaires. Peintre paysagiste et animalier, graveur et illustrateur, Frédéric Jacque n'est autre que l'un des deux fils de Charles Jacques (1813-1894) peintre et graveur de l'école de Barbizon. Son propre fils Marcel Jacque (1906-1981) fut peintre à son tour et responsable du musée Rousseau à Barbizon. Après avoir remporté la médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1889, il exposa à plusieurs reprises aux salons de la Société des Peintres et Graveurs, avec notamment une série de gravures d'après Jean-Francois Millet. Tout en continuant la peinture, Frédéric Jacque ne présenta à partir de 1895 dans les Salons que des gravures originales ou d'après d'autres artistes (son père, Corot, Millet, …). En 1900, il montra une gravure originale "Bon Soir" à l'Exposition Universelle et une lithographie "Buveurs" au Salon. En perpétuel mouvement, possédant toujours plusieurs lieux de résidences dans et autour de Paris, il s'installa quelques temps néanmoins en 1910 avec sa famille dans l'Yonne, à Bessy-sur-Cure, où il rencontra le peintre néo-impressionniste Maximilen Luce et garda un intérêt tout particulier pour ce village pittoresque. Après la seconde guerre mondiale, le marché de l'art consacre le triomphe de l'impressionnisme et voit l'émergence de l'art abstrait ; difficile dans ces conditions pour un peintre attaché à la tradition naturaliste et paysagiste de Barbizon de s'imposer. Frédéric Jacque quitte Paris pour s'installer à Barbizon, qui attire une clientèle toujours plus nombreuse avec l'arrivée du train à la fin du siècle. Il y crée avec le peintre Paul Chaigneau en 1927 un musée local dédié à l'Ecole de Barbizon, qui existe toujours.