Lot n° : 75 | Estimation : 80 - 100€
[Dessin héraldique]. [Pontchartrain]. Sl, sd (c. 1700).
In-8 oblong de 29 x 18 cm, portant un grand décor à l'encre de Chine formant cartouche, enserrant deux écus accolés, avec armes dessinées au crayon de bois à l'intérieur, en feuille, contrecollée sur papier fort.
Une notice manuscrite du XIXe siècle au verso du cartonnage attribue le dessin à J. Bérain. Il existe trois dessinateurs-graveurs de ce nom : Jean Ier Bérain (1640-1711), dessinateur de la Chambre et du cabinet du Roi à partir de 1674, et qui produisit de très nombreux décors utilisés pour les fêtes et les divertissements de la Cour ; son fils Jean II Bérain (1674-1726), qui obtint la survivance de la charge de son père en 1704 ; Jean III Baptiste Bérain (1724-1789), son petit-fils, peintre et pastelliste, dont l'activité se déroula en Saxe, à Châlons et La Rochelle. En raison du faible intervalle de temps où les deux écus accolés eurent un sens (cf. infra), il s'agirait de Jean Ier.
La même notice fait cependant erreur sur l'identité des possesseurs des armes accolées : il ne s'agit pas de Louis [II] Phélypeaux de La Vrillière, mais de son fils Jérôme Phélypeaux de La Vrillière, comte de Pontchartrain (1674-1747), secrétaire d'Etat à la marine et à la maison du Roi, en survivance de son père, et de sa première épouse Eléonore-Christine de La Rochefoucauld de Roye (1681-1708), épousée le 28 février 1697. (OHR, 2263.)
Lot n° : 75
Estimation : 80 - 100 €
[Dessin héraldique]. [Pontchartrain]. Sl, sd (c. 1700).
In-8 oblong de 29 x 18 cm, portant un grand décor à l'encre de Chine formant cartouche, enserrant deux écus accolés, avec armes dessinées au crayon de bois à l'intérieur, en feuille, contrecollée sur papier fort.
Une notice manuscrite du XIXe siècle au verso du cartonnage attribue le dessin à J. Bérain. Il existe trois dessinateurs-graveurs de ce nom : Jean Ier Bérain (1640-1711), dessinateur de la Chambre et du cabinet du Roi à partir de 1674, et qui produisit de très nombreux décors utilisés pour les fêtes et les divertissements de la Cour ; son fils Jean II Bérain (1674-1726), qui obtint la survivance de la charge de son père en 1704 ; Jean III Baptiste Bérain (1724-1789), son petit-fils, peintre et pastelliste, dont l'activité se déroula en Saxe, à Châlons et La Rochelle. En raison du faible intervalle de temps où les deux écus accolés eurent un sens (cf. infra), il s'agirait de Jean Ier.
La même notice fait cependant erreur sur l'identité des possesseurs des armes accolées : il ne s'agit pas de Louis [II] Phélypeaux de La Vrillière, mais de son fils Jérôme Phélypeaux de La Vrillière, comte de Pontchartrain (1674-1747), secrétaire d'Etat à la marine et à la maison du Roi, en survivance de son père, et de sa première épouse Eléonore-Christine de La Rochefoucauld de Roye (1681-1708), épousée le 28 février 1697. (OHR, 2263.)