Lot n° : 634 | Estimation : 150 - 200€
[Marchandises]. Tarif des droits d'entrée et de sortie des cinq grosses fermes, ordonnés être perçus par l'édit de 1664, sur toutes les marchandises… Nouvelle édition. Rouen, Boullenger, 1758.
2 forts volumes in-8 veau marbré, dos à nerfs ornés, p. de titre et de tom. rouges, tr. rouges (reliure de l'époque).
L'importance économique des droits de douane reconnue dès le XVIIe siècle a conduit le législateur à réglementer l'importation des marchandises. Dans ces deux volumes sont répertoriés les différents tarifs, autorisations ou interdictions appliqués aux marchandises importées ou circulant dans le royaume, par les Cinq Grosses Fermes qui étaient, sous l'Ancien Régime, les principales traites affermées, par un bail unique, à un fermier unique. (Certains impôts et taxes n'étaient pas perçu directement par l'État, mais étaient affermés à des financiers que l'on appelait fermiers ou traitants. Ils avançaient à l'État l'argent de certains impôts et se remboursaient en percevant les impôts.) L'un des objectifs de la mise en place des cinq Grosses fermes était de favoriser l'approvisionnement de Paris, en favorisant la libre circulation des marchandises dans cette zone et l'imposition de lourdes taxes si elles en sortaient. Mais ce système, qui avait donné lieu à plusieurs scandales, et bien que réformé à de nombreuses reprises, entraînait d'énormes déperditions financières. Anarchique et anachronique, il fut l'une des causes de la Révolution française.
Plus de 2000 marchandises y sont en tout citées avec leurs diverses taxes et règlementations, dont des productions exotiques négociées en particulier par la Compagnie des Indes, des marchandises des Îles, des privilèges, etc. etc.
Coiffes et coins usés sinon très bon exemplaire.
Lot n° : 634
Résultat à venir
[Marchandises]. Tarif des droits d'entrée et de sortie des cinq grosses fermes, ordonnés être perçus par l'édit de 1664, sur toutes les marchandises… Nouvelle édition. Rouen, Boullenger, 1758.
2 forts volumes in-8 veau marbré, dos à nerfs ornés, p. de titre et de tom. rouges, tr. rouges (reliure de l'époque).
L'importance économique des droits de douane reconnue dès le XVIIe siècle a conduit le législateur à réglementer l'importation des marchandises. Dans ces deux volumes sont répertoriés les différents tarifs, autorisations ou interdictions appliqués aux marchandises importées ou circulant dans le royaume, par les Cinq Grosses Fermes qui étaient, sous l'Ancien Régime, les principales traites affermées, par un bail unique, à un fermier unique. (Certains impôts et taxes n'étaient pas perçu directement par l'État, mais étaient affermés à des financiers que l'on appelait fermiers ou traitants. Ils avançaient à l'État l'argent de certains impôts et se remboursaient en percevant les impôts.) L'un des objectifs de la mise en place des cinq Grosses fermes était de favoriser l'approvisionnement de Paris, en favorisant la libre circulation des marchandises dans cette zone et l'imposition de lourdes taxes si elles en sortaient. Mais ce système, qui avait donné lieu à plusieurs scandales, et bien que réformé à de nombreuses reprises, entraînait d'énormes déperditions financières. Anarchique et anachronique, il fut l'une des causes de la Révolution française.
Plus de 2000 marchandises y sont en tout citées avec leurs diverses taxes et règlementations, dont des productions exotiques négociées en particulier par la Compagnie des Indes, des marchandises des Îles, des privilèges, etc. etc.
Coiffes et coins usés sinon très bon exemplaire.